Seuls clubs encore engagés en Ligue des Champions, compétitions féminines et masculines confondues, Metz et Saint-Quentin s’affrontaient le mois dernier pour tenter de rejoindre la finale, la troisième consécutive pour un club français. Retour sur une confrontation particulièrement disputée, avec à la clé, le droit de rêver à un premier titre dans la compétition pour une formation tricolore.
L’ANMTT et Hennebont éliminés chez les garçons, tous les yeux étaient désormais rivés vers la demi-finale féminine 100% française entre Metz et Saint-Quentin. Si les Messines s’étaient facilement imposées quelques semaines plus tôt dans le cadre du championnat PRO sans concéder le moindre set, les championnes de France en titre se sont vengées en remportant la première manche dans l’Aisne. Grâce à une formidable Linda Bergström, principale raison du succès de son équipe, avec notamment, une victoire au match décisif contre Charlotte Lutz, les Saint-Quentinoises ont pris une légère option sur la qualification avant la rencontre retour.

© Hugo Azmani / Le Républicain Lorrain
Un mois plus tard donc, les deux équipes se retrouvaient une dernière fois cette saison pour une place en finale, cette fois-ci, en Moselle. Si la rencontre de la fin du mois de mars avait été disputée, celle-ci s’est soldée par un score identique à celui de l’affrontement sur la scène nationale. Une victoire nette sur un score sec (3-0), grâce à une Charlotte Lutz revancharde face à la Suédoise Linda Bergström, et nouveau billet pour une finale continentale dans l’escarcelle des Messines, deux ans après celle perdue contre les Polonaises de Tarnobrzeg.

© Hugo Azmani / Le Républicain Lorrain
Metz tentera donc de décrocher la première Ligue des Champions de l’histoire du tennis de table tricolore face aux joueuses de Berlin, déjà rencontrées à deux reprises cette saison lors de la phase de groupes (deux défaites), nous leur souhaitons bonne chance !
par Rémy Larquetoux