Prithika en stage au Japon

Du 23 novembre au 12 décembre dernier, Prithika Pavade, accompagnée par Ludovic Remy, était en stage à Osaka au Japon pour une période d’entrainement et de développement après une année 2024 démentielle rythmée par la course aux Jeux Olympiques.

C’est l’équipe de T.League japonaise des « Nippon Paint Mallets » qui a accueilli « Prithi » et « Ludo » pendant ces quelques semaines de stage. Cette équipe sponsorisée par la firme Nippon Paint Holdings dispose en son siège d’un centre d’entrainement avec hébergement et salle une spécifique utilisée le plus souvent pour les matchs de T.League. Au total, 24 joueuses étaient présentes, toutes japonaises. Parmi elles, les joueuses professionnelles comme Satsuki Odo (n°7), Honoka Hashimoto (n°31), Sakura Yokoi (n°37), Hitomi Sato (n°77) et Saki Shibata et des jeunes de 12 à 17 ans. 5 coachs étaient là pour encadrer. Pendant ce stage, Prithika s’est également entraînée au Miki House Sports Center qui est le centre d’entrainement pour les jeunes.

Au retour de stage ce stage avec Prithika, Ludovic Remy, capitaine de l’équipe de France féminine, a répondu à nos questions :

Comment se déroulaient les journées d’entrainement ?

« Le rythme d’entrainement c’était début à la table à 9h50, deux séquences d’une heure avec 10 minutes de pause. Avant ou après il y a possibilité de faire des exercices supplémentaires, service, remise, panier, travail physique, ce que tu veux. Et l’après-midi on reprenait à 14h20 et pareil pour deux séquences d’une heure avec les 10 minutes de pause entre chaque. »

Quels étaient vos objectifs pour ce stage ?

« L’idée c’était de travailler sur le fond de jeu et le volume de jeu, gagner en résistance dans l’échange tout en restant en accord avec son projet de jeu. On a cherché aussi le relâchement et la fluidité car on s’entrainait beaucoup. S’adapter au style de jeu des japonaises parce que les échanges démarrent beaucoup avec des services pioches et on en fait moins en Europe donc c’était intéressant de travailler cet aspect-là. Ensuite Prithika a joué quasiment tous les jours sur défense parce qu’il y avait deux très bonnes défenseuses. Et enfin explorer un peu pour faire évoluer sa technique et son jeu, travailler sur les placements de balles notamment celles au coude. Voilà en résumé.

Le niveau était incroyable, les moyens déployés tout autant. Leur organisation est calée à la minute avec ou sans entraineur, c’est très japonais si on peut dire. Le Miki House Sports Center doit être un des meilleurs centres au Japon parce qu’ils ont d’excellents résultats chez les jeunes et je pense que c’est un endroit où Prithika pourra retourner parce qu’ils ont beaucoup apprécié s’entrainer avec elle, l’ambiance était bonne avec beaucoup de sourires, c’était top. C’est un vrai point d’appui pour nous maintenant.

Je suis satisfait parce que c’est un moment où on a eu enfin un moment pour se poser, discuter, échanger sur plein de sujets. Son projet ping, l’entrainement, sa vision du jeu et plein d’autres choses. On était pas sous la pression de la compétition, on a pris le temps de travailler les choses, ce qu’on a pas trop pu faire cette année avec les Jeux Olympiques et la course aux Jeux et voilà on verra comment ce travail évoluera. »

Comment as-tu vécu cette expérience au Japon ?

« La vie sur place c’était agréable parce qu’on était dans un hôtel en ville et pas au centre d’entrainement des jeunes qui était loin du club où on s’entrainait. Il y avait donc des restaurants on a pu en profiter et bouger en ville sur les temps de repos. On était bien immergés dans la culture japonaise, c’est sympa. Les japonais sont toujours très disciplinés et très respectueux, toujours prêts à rendre service. Pas trop de surprise là-dessus. Un très bon stage.

Prithika était très contente du stage elle aussi, elle a trouvé qu’on avait eu du temps pour discuter et échanger donc très satisfaite. Pour elle ça n’était pas son premier stage qu’elle faisait au Japon et c’est l’endroit où elle s’est sentie la plus à l’aise. »