C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris la disparition de Daniel Braslet. Directeur général de la Fédération Française de Tennis de Table durant de nombreuses années, il a écrit de nombreuses pages de l’histoire fédérale et de notre histoire pongiste.
Fils de Louis, ancien dirigeant à Corbeil et connu pour avoir tenu les cordons de la bourse de la Fédération pendant plusieurs mandats, tandis que sa mère cultivait une passion certaine pour le ping en émargeant au Fan club de Jean-Philippe Gatien, Daniel Braslet était un enfant de la balle. Il aura fait ses premiers pas et siestes enfantines dans les salles de tennis de table.
En 1964, quand Paris fut réorganisé administrativement et que fut créé le département de l’Essonne, lui qui maniait fort bien la raquette, jeta son dévolu sur tous les titres départementaux jeunes. Le service militaire terminé, l’espoir de l’ASS Crété souhaita alors changer d’air et muta pour le Kremlin-Bicêtre. Il y côtoya les grands noms de l’époque : Jacques Secrétin, Vincent Purkart, Dany Dhondt, aux côtés de qui il remporta une douzaine de fois le titre de champion de France par équipes. « J’aurais aimé, accéder à la deuxième série. J’ai dû me contenter d’un classement à 30 ! » avait-il déclaré en 1994.