Disparition de Daniel Braslet

C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris la disparition de Daniel Braslet. Directeur général de la Fédération Française de Tennis de Table durant de nombreuses années, il a écrit de nombreuses pages de l’histoire fédérale et de notre histoire pongiste.

Fils de Louis, ancien dirigeant à Corbeil et connu pour avoir tenu les cordons de la bourse de la Fédération pendant plusieurs mandats, tandis que sa mère cultivait une passion certaine pour le ping en émargeant au Fan club de Jean-Philippe Gatien, Daniel Braslet était un enfant de la balle. Il aura fait ses premiers pas et siestes enfantines dans les salles de tennis de table.

En 1964, quand Paris fut réorganisé administrativement et que fut créé le département de l’Essonne, lui qui maniait fort bien la raquette, jeta son dévolu sur tous les titres départementaux jeunes. Le service militaire terminé, l’espoir de l’ASS Crété souhaita alors changer d’air et muta pour le Kremlin-Bicêtre. Il y côtoya les grands noms de l’époque : Jacques Secrétin, Vincent Purkart, Dany Dhondt, aux côtés de qui il remporta une douzaine de fois le titre de champion de France par équipes. « J’aurais aimé, accéder à la deuxième série. J’ai dû me contenter d’un classement à 30 ! » avait-il déclaré en 1994.

Daniel Braslet a ensuite gravi un à un les échelons pour occuper différents postes au sein de la FFTT, de 1979 à 2014, jusqu’à terminer directeur général de notre institution. Durant plusieurs décennies, il aura été de toutes les grandes réunions, décisions et organisations fédérales. Arrivant au petit matin au siège de la Fédération, permettant son bon et harmonieux fonctionnement, dirigeant des centaines de réunions et accueillant avec bienveillance tous ceux le souhaitant pour un conseil ou une demande.

Son bureau était également un incontournable pour les visiteurs, avec un temps important consacré au relationnel, de par sa fonction, synonyme aussi d’une grande variété de missions. « Faut de la passion, convenait-il. Je crois que je n’en manque pas. Le boulot est sensationnel, même s’il est trop prenant, ce qui n’est pas I’idéal pour la vie de famille. Pour beaucoup de questions, il me faut consulter beaucoup de gens. Je dois savoir jusqu’où je peux aller et rester dans mon rôle ». Jovial, Daniel Braslet dirigeait le personnel selon une méthode douce. À une approche autoritaire, il préférait le dialogue pour une bonne ambiance générale et avait un faible pour la partie sportive et les organisations d’épreuves.

Pilier incontournable et homme-orchestre de notre Fédération, pilotant l’ensemble des services, par ses différents rôles il aura été en relation avec de nombreux élus, présidents de ligues, comités, clubs et bénévoles investis dans le tennis de table et ne sera pas oublié de ceux qui l’ont connu.

Ils témoignent :

Claude Bergeret, ancienne élue fédérale : « Daniel, notre Daniel…Tant d’années passées à travailler à tes côtés, à travailler avec toi, mais aussi à festoyer avec toi…Personnage incontournable et inoubliable de notre fédération… fidèle… en amitié aussi…La passion du ping incarnée, tu t’es dévoué toute ta vie durant à la fédé… TA fédé, je dirais…Tu n’aimais pas qu’on en dise du mal et tu la défendais contre toutes les attaques. Compétent s’il en est et d’une intégrité absolue…
Daniel, mon ami, que de campagnes faites ensemble , que de galères mais aussi que de bons souvenirs dans les organisations internationales et dans nos vies privées !
Comment oublier tout ça ? Eh bien, je n’oublierai pas et je te garde une place de choix dans mon cœur.
La Bergerette… c’est comme cela que tu m’appelais… »

Odile Perrier, ancienne directrice générale et salariée aux côtés de Daniel : « Comment résumer en quelques lignes, 30 ans de collaboration, de complicité, avec Daniel ? En disant qu’il m’a appris le métier, qu’il m’a entraînée dans des aventures incroyables, qu’il m’a fait confiance ? Non, il était là tout simplement. Là, tôt le matin tard le soir, pour être au service du président, du trésorier, du secrétaire général, et de tous les élus du comité directeur qui travaillent, eux, la journée ! Là pour diriger le personnel, en capitaine d’équipe, n’hésitant pas à mettre la main à la pâte. Là pour chercher et convaincre des partenaires. Là pour discuter et négocier au plus bas les contrats des prestataires. Là pour surveiller la situation financière de la Fédé. Là pour recruter des licenciés, promouvoir le tennis de table, véritable VRP du ping. Là pour vibrer avec les équipes de France, il a interrompu ses vacances au Canada pour être là pour le titre de champion du Monde de Jean-Philippe. Il a même remplacé le DTN ! Mais ce qu’il aimait le plus, c’était organiser, et il le faisait bien, très bien, que ce soit le tournoi interne de l’AS FFTT ou les championnats du Monde à Bercy.
Il était là.
Il était mon patron, il était mon ami.
Odile, sa dafette. »

Jean Devys, président d’honneur de la FFTT : « 1979 : il y avait deux ans que le mini-siège de notre Fédération avait émigré de l’avenue de Wagram au 12 de l’avenue Vauvenargues (18°), lorsqu’en tant que membre du Comité fédéral, j’ai vu « débarquer » le jeune Daniel, embauché dans l’équipe administrative de Léon Cosnuau.
Malgré notre différence d’âge, le courant est passé de suite, Daniel devenant rapidement une figure incontournable au siège, se faisant très vite un prénom, se révélant un « salarié » respectueux des élus (qui le lui rendaient bien) et de l’Institution, méthodique dans ce qu’il entreprenait et doté d’une autorité naturelle qui engendrait le respect.
Mais c’est surtout en tant qu’organisateur qu’il m’a subjugué, maître d’œuvre à Paris-Bercy (une première !) d’EUROPARIS, 20 ans après les Championnats d’Europe de 1968 à Lyon. Entre-temps, la fédé, désormais propriétaire ; avait trouvé refuge à Montrouge, un siège fonctionnel où Daniel deviendra tout naturellement « le » directeur administratif et financier qu’il demeurera lors de l’installation à notre Paris 13° actuel.
Ayant quitté le comité fédéral en 1997, nos relations se sont quelque peu estompées jusqu’à son départ en retraite en 2015, ponctué par la médaille d’or du Mérite fédéral, suprême récompense. Spontanément, notre estime mutuelle s’est muée en une indéfectible amitié. Non sans un certain rituel lié aux classiques vœux de début d’année, Daniel étant né un certain 4 janvier 1951, rituel doublement accentué en cette année 2025, le décès de l’ancien champion de France Marcel Barouh (le 7 janvier), son voisin de Juan-les-pins, justifiant cela.
Nous avons pu échanger alors moult messages sur l’évolution euphorique du tennis de table français, nous donnant rendez-vous au … 30 mars 2027 à l’occasion d’un certain centenaire. Pari aléatoire en ce qui concerne le nonagénaire avancé que je suis, plus que plausible pour ce cher Daniel que deux décennies séparaient. Hélas, le sort en a décidé autrement …
Daniel aura été un exceptionnel SERVITEUR de notre cher ping, sachons désormais perpétuer son souvenir.

PS – À tous je recommande la (re)lecture de l’excellent article que Jean-Paul SIMON a rédigé sur Daniel dans « TENNIS DE TABLE – Magazine » (n° 618, décembre 1994)

Marc Dezellus, ami de Daniel, Référent milieu carcéral –  Membre de l’Instance Nationale de Discipline – Ex Président de la CNACG : « Que ce soit rue Guillot à Montrouge ou rue Dieudonné Costes à Paris une seule devise « ARRIVER LE PREMIER ET FERMER LA BOUTIQUE « c’était celle de Daniel mon meilleur ami, rencontré la première fois en 1974 pour son mariage (avec la meilleure amie de mon épouse) et où la haie d’honneur en sortie de mairie était constituée de l’équipe de l’USKB  championne de France  qui  lançait en l’air des balles de ping, raquettes levées et qui m’avait, moi, petit pongiste non classé, fortement impressionné.
C’était le départ d’une longue histoire d’amitié avec Daniel sur fond de tennis de table qui a duré plus de 50 ans. »

Gérard Velten, ancien président de la FFTT et président d’honneur : « Notre Fédération vient de perdre un cadre motivé et efficace, et moi, je viens de perdre un ami. Mes pensées vont, aujourd’hui, vers son épouse et sa famille. Tout au long de mes vingt années de mandats, aussi bien comme secrétaire général que comme Président, j’ai pu bénéficier de sa rigueur et de ses compétences. Daniel a toujours fait preuve d’un engagement qui allait bien au-delà de sa fonction car il était également un militant associatif au service du Tennis de table. Il était aussi un organisateur hors pair comme il l’a souvent démontré lors des différentes manifestations organisées par la FFTT. Il était toujours très respectueux de l’institution fédérale, de ses élus et de tous ses dirigeants. Je pense beaucoup à lui et lui garde mon meilleur souvenir. »

La Fédération française de tennis de table et son conseil fédéral adressent leurs plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches.


 

Un espace en sa mémoire au siège de la Fédération

En son hommage, l’espace de convivialité Daniel Braslet a été inauguré le mercredi 12 novembre 2025 au siège de la Fédération française de tennis de table, en présence de ses proches et de celles et ceux qui l’ont bien connu au cours de son activité à la FFTT.

Un endroit qui symbolise bien le directeur général qu’il a été, comme ont tenu à le rappeler Gilles Erb et Marc Dezellus :

Gilles Erb, président de la FFTT : « C’est avec une profonde émotion et une immense tristesse que la Fédération Française de Tennis de Table rend aujourd’hui hommage à Daniel Braslet, disparu récemment. Un homme d’engagement, de fidélité et de passion, qui a marqué durablement notre institution et toute la famille du tennis de table français. 

Né le 4 janvier 1951, Daniel était, à bien des égards, un véritable enfant de la balle. Fils de Louis Braslet, dirigeant à Corbeil et ancien trésorier de la Fédération, il grandit dans une famille où le tennis de table faisait partie de la vie quotidienne. Très jeune déjà, il respirait l’atmosphère des salles, entre tables, raquettes et balles, animé d’une passion qui ne le quitterait jamais. 

Sportif accompli, il fit ses débuts à l’ASS Créteil avant de rejoindre le Kremlin-Bicêtre, où il côtoya de grands noms de notre sport – Jacques Secrétin, Vincent Purkart, Dany Dhondt – remportant de nombreux titres par équipes. Modeste, il plaisantait souvent : 

« J’aurais aimé accéder à la deuxième série… J’ai dû me contenter d’un classement à 30 ! » 

Mais c’est dans les coulisses, au cœur même de la vie fédérale, que Daniel allait écrire les plus belles pages de son histoire.
Entré à la FFTT en 1979, il y consacra plus de 35 années de sa vie professionnelle, gravissant patiemment tous les échelons jusqu’à devenir Directeur général.
De 1979 à 2014, il fut l’un des artisans essentiels du développement de la Fédération : garant du bon fonctionnement du siège, chef d’orchestre de l’équipe administrative, homme de confiance des élus, et surtout, pilier de la maison du ping. 

Daniel incarnait l’esprit même du service : toujours présent, tôt le matin, tard le soir, attentif à chacun, à chaque détail.
Son bureau était un lieu d’échanges, de conseils et de convivialité. Il dirigeait avec bienveillance, convaincu que le respect et le dialogue étaient les clés d’une réussite collective durable. 

Il fut aussi un organisateur hors pair.
Sous son impulsion, la Fédération mena à bien des projets d’envergure : EUROPARIS, les Championnats du Monde à Bercy, et tant d’autres événements dont il fut le maître d’œuvre discret mais indispensable.
Véritable passionné, il vibrait pour nos équipes de France, partageait leurs émotions, et vivait chaque victoire comme une récompense personnelle. 

Ceux qui ont travaillé à ses côtés évoquent un homme intègre, fidèle et profondément humain.
Pour Claude Bergeret, il incarnait “la passion du ping”.
Pour Odile Perrier, sa “Dafette”, il était “là, tout simplement, chaque jour, au service de la Fédération et du tennis de table”.
Pour Jean Devys et Gérard Velten, il fut un “exceptionnel serviteur de notre sport, rigoureux, compétent et respectueux”. 

Daniel, c’était enfin un ami fidèle, un compagnon de route, un homme de cœur.
Comme le rappelle Marc Dezellus, 

« Sa devise était simple : arriver le premier et fermer la boutique. C’était tout lui : dévoué, présent, jusqu’au bout. » 

Aujourd’hui, la FFTT, ses dirigeants, ses salariés et ses bénévoles tiennent à honorer sa mémoire.
Nous avons souhaité que son souvenir demeure au cœur même de la maison qu’il a servie avec tant de loyauté et de passion.
C’est pourquoi, en présence de sa famille, de ses proches, de ses collègues et de ses amis, une plaque commémorative sera installée au 4ᵉ étage de notre siège fédéral, là où Daniel a tant œuvré pour le tennis de table français. 

Cette plaque sera le symbole de notre reconnaissance et de notre affection.
Elle rappellera à tous ceux qui franchiront ces murs qu’un homme, par son travail, sa générosité et son humanité, a profondément marqué l’histoire de notre Fédération. 

Cher Daniel,
Tu as consacré ta vie au ping, à ta Fédération, à ton équipe.
Ton souvenir restera vivant dans nos cœurs et dans cette maison que tu as tant aimée.
Merci pour tout ce que tu as donné, pour ton engagement, ton sourire et ta passion.
Tu fais désormais partie à jamais de la grande histoire du tennis de table français. »

Marc Dezellus, ami de Daniel : « Nous sommes réunis aujourd’hui pour dévoiler une plaque commémorative en mémoire de mon ami Daniel. Vous tous qui l’avez côtoyé savez combien cet hommage en cette maison pour laquelle il a tant donné est pleinement justifié. J’ai longuement réfléchi à la manière dont je pouvais honorer Daniel à cette occasion et plutôt que de vous reparler du DOUBLE que j’ai perdu, j’ai voulu faire entendre d’autres voix qui viennent, s’il en était besoin, confirmer la pertinence de cette commémoration en ce lieu. J’ai donc sollicité en premier des prestataires extérieurs à la FFTT qui l’ont connu dans son travail et dont j’ai pu constater personnellement le professionnalisme.

 Ces partenaires m’ont écrit quelques lignes dont je vais vous donner connaissance .

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Hommage de Christophe Choumil, courtier en assurance de la FFTT pendant 6 ans 

Daniel était à la fois le roi de l’organisation, bien naturel dans sa fonction que de l’être, et le maestro de la convivialité et des pauses restaurant. Avec son sérieux et son dévouement, il savait jongler entre les dossiers et les sourires, tout en n’oubliant jamais de prendre un petit verre à la fin de réunions que nous fixions par facilité souvent à 10 heures du matin dans un format prémédité de 2 heures. Parce qu’après tout, qui a dit que le travail ne pouvait pas rimer avec plaisir et avec gourmandise ? il l’avait bien compris. Daniel avait ce talent extraordinaire de transformer chaque rendez-vous en un moment convivial, où le sérieux se mêlait à la bonne humeur et surtout à l’atteinte des objectifs de la Fédération, ce qu’il n’oubliait jamais. 

Hommage de Thierry Garceau, imprimeur de la FFTT pendant 9 ans. 

Nos nombreuses années de collaboration m’ont appris que Daniel était un homme honnête juste et convivial. Il fallait mériter sa confiance. Que de bons moments passés durant toutes ces périodes sportives et de travail qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire. La vie de Daniel était au service de ses collègues ce qui a fait de ses relations avec son entourage un homme respecté et aimé à qui on ne pouvait rien refuser. Pensées éternelles de l’imprimeur.

Hommage de Dominique Hervo, attachée de presse

Marc m’a fait la faveur de parler de notre ami commun Daniel. Ce qui m’a paru compliqué sur le moment c’est révélé finalement aisé. Plusieurs mois après mon arrivée au sein de la fédé, j’ai emménagé dans un bureau proche de celui de Daniel. Les championnats d’Europe de Bercy approchaient et cette proximité a favorisé notre collaboration. Ce que je retiens de cet homme, de la bienveillance, de la gentillesse et une vraie envie de réunir tous les talents pour faire de cet événement une réussite pour mieux faire connaître ce sport. Merci à toi Daniel pour tout ce que tu m’as apporté et pour toutes les valeurs positives que tu as portées.  

Hommage de Jean-Christophe Boujon, designer 

Daniel et moi, nous nous sommes rencontrés la première fois en 1987 rue Vauvenargues dans un minuscule bureau. Je lui ai présenté les maquettes et dessins du logotype d’Europaris 88. Il a été très intéressé par la création graphique, et nous avons sympathisé et travaillé ensemble pendant 25 ans pour la promotion de la Fédération. Il aura fallu au moins 2 ans avant qu’il m’avoue être daltonien, ce qui expliquera nos conversations étranges et incompréhensibles sur certaines affiches et logos très colorés. Daniel était toujours débordant d’idées, et il était difficile d’aller aussi vite que lui pour réaliser concrètement sa vision (daltonienne…) Nous avons passé ensemble de très bons moments notamment en brainstorming – que ce soit à la Fédé et surtout au restaurant…Grâce à Daniel, j’ai pu rencontrer des gens formidables, notamment Odile Perrier, avec qui nous avons refait France poum poum, comme elle l’appelle si bien et Dominique Hervo, attachée de Presse de la Fédé en 1988 que j’ai retrouvée sur une compétition en 1993, et avec qui je me suis marié en 2005. C’est donc un quart de siècle passé à travailler avec Daniel, avec enthousiasme, créativité et amitié. Cher Daniel, bienveillant, loyal et sincère, que je remercie de tout mon cœur de m’avoir donné une chance et d’avoir cru en moi en 1986, quand j’avais à peine 23 ans… 

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J’ai souhaité ensuite recueillir le témoignage d’un élu que Daniel me disait tout particulièrement apprécier pour sa probité, sa compétence et son esprit fédéral dont j’ai moi-même certaines fois profité, lors de mon engagement dans la CNACG.

Hommage d’Henri Direr, trésorier général de la FFTT de 1992 à 2000 puis 1er président de la CNACG auquel j’ai succédé.

Mon cher Daniel, Notre lien allait bien au-delà des fonctions et des titres. En succédant à ton père Louis, comme Trésorier général de la Fédération Française de Tennis de Table, j’ai hérité d’une place particulière, que tu as toujours honorée avec bienveillance, confiance et respect. Tu avais ce regard, juste et sincère, cette façon d’accueillir les gens sans distinction. Tu respectais profondément tous les élus de la Fédération. Tu portais une attention particulière à ceux des DOM-TOM et des pays africains membres de la Francophonie pongiste internationale, preuve de ton engagement profond pour un sport réellement ouvert et fraternel. Tu laisses derrière toi bien plus qu’un parcours exemplaire : tu laisses une trace humaine, chaleureuse, fidèle. Merci pour ta confiance. Merci pour ce que tu étais. 

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Enfin, j’ai voulu terminer par le témoignage d’un ami commun de longue date très cher à Daniel qui, mieux que personne, pour les partager, connaissait ses valeurs.   

Hommage de Jean-Louis Walczak, ex-champions d’Europe de tennis de table et gérant du bistrot parisien légendaire Aux sportifs réunis plus connu sous le nom de Chez Walczak : 

Que de souvenirs passés ensemble entre le jour de l’An passé « chez WALCZAK » et tous ces midis où nous refaisions le monde…Tu me chambrais toujours du fait que je ne pouvais pas battre Jacques SECRETIN; ce sur quoi tu avais totalement raison car c’était un immense champion ! Vous êtes maintenant tous les deux au paradis des bonnes personnes. On ne t’oubliera pas et bravo et surtout merci pour tout le boulot que tu as fait pour le tennis de table quand tu étais en poste à la FFTT. Tu seras toujours parmi nous.

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En conclusion, je dirai que cette plaque, c’est plus qu’un nom sur un mur. C’est la reconnaissance d’une vie professionnelle mise au service du tennis de table . 

Merci et bravo Daniel. »