Du 20 au 26 juillet, ils étaient plus 4 000 participants à se réunir à Skopje, en Macédoine du Nord, pour le Festival olympique de la jeunesse européenne (FOJE) d’été 2025. Parmi eux, Noah Vitel et Clémence Tardieu ont fièrement représenté la France en tennis de table pendant ces six jours. Noah Vitel est revenu avec une médaille d’argent autour du cou après une très belle compétition. Stéphane Hucliez qui les a accompagné a accepté de revenir sur cette compétition.
Quel bilan tires-tu de la performance de Noah pendant le FOJE ?
Forcément, on en veut toujours plus, mais ça reste une belle médaille parce que Noah a eu un parcours chaotique. Ça aurait pu s’arrêter plus tôt, mais il a toujours réussi à rester calme et à bien négocier ses fins de set. Niveau concurrence, c’était pas mal : il y avait pas mal de joueurs arrivés des championnats d’Europe jeunes, avec notamment le Polonais, qui a déjà un beau palmarès et qui a gagné. Après, c’était des joueurs d’un niveau homogène, qui correspondait à celui de Noah.
Comment s’est passée la compétition ?
C’est une compétition olympique où les fédérations lancent leurs jeunes pour acquérir une petite expérience internationale.
Les conditions de jeu étaient très, très difficiles. Il faisait très chaud là-bas : tous les jours, il y avait 40 degrés, et dans notre salle, il y avait une climatisation, mais pas assez puissante pour retirer l’humidité.
Nous étions logés dans un hôtel avec les kayakistes. Ils étaient super sympas, les jeunes ont pu partager des choses, discuter de leurs sports, qui sont complètement différents en termes d’effort, de technicité. Ce partage inter-sports est vraiment génial ; c’était très enrichissant pour eux.

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Comment était l’organisation générale de l’événement ?
On a passé une très belle semaine sportive avec le CNOSF, qui a mis les athlètes et les coachs dans les meilleures conditions possibles, en prenant exemple sur les Jeux olympiques, mais pour les jeunes qui, pour la plupart, n’étaient pas habitués à ce genre de compétition – et dans les autres sports également. Noah n’avait jamais vécu ça, à part des Mondiaux en cadet.
Et concernant Clémence, comment a-t-elle vécu sa première grande compétition internationale ?
En revanche, pour Clémence Tardieu, c’était sa première grosse compétition internationale. Elle en a pris plein les yeux. Elle a aussi appréhendé la compétition et s’est fait rattraper par l’enjeu en huitièmes de finale, où elle n’a pas réussi à maîtriser les choses ; elle était un peu tendue alors qu’elle aurait pu passer. Elle n’a pas pu négocier son match comme elle le voulait, finalement.

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